ALFÖLDI, A.,
Der frührömische Reiteradel und seine Ehrenabzeichen.
Verlag für Kunst und Wissenschaft, Baden-Baden, 1952. 128p. Sewn. Series: Deutsche Beiträge zur Altertumswissenschaft, Heft 2. ‘Il y a une vingtaine d’années, dans deux études remarquables, A. Alföldi s’etait attaqué avec succès au problème des origines et de la signification symbolique et religieuse de l’habillement d’apparat et du cérémonial de cour du Bas-Empire. Dans le présent ouvrage, il examine un problème similaire, celui de la signification originelle d’une série de détails vestimentaires et d’insignes distinctifs réservés aux membres de l’ordre équestre, tel que celui-ci avait été réorganisé depuis les Gracques: ‘phalerae’ ornant le harnachement de leurs chevaux, anneau d’or, ‘trabea’, ‘calceus patricius’ et bande de pourpre bordant la tunique. Quoique les textes se rapportent à cette question soient rares, tout autant d’ailleurs que les documents iconographiques, et que l’auteur ait dû se livrer en quelque sorte à une reconstitution archéologique dont bien des parties restent hypothétiques, Alföldi a réussi à montrer que tous ces insignes remontent à la plus haute antiquité et étaient réservés à l’origine soit aux rois, soit à l’élite de la noblesse de l’époque royale. Par une série de déductions fort pertinenetes, l’auteur arrive a la conclusion que la plus ancienne cavalerie, celle de l’époque royale, était recrutée exclusivement parmi la noblesse et que le patricial des premiers temps de la République est issue de la cavalerie de l’époque de la Royauté. Les derniers chapitres du livre sont consacrés à l’evolution des centuries d’’equites’ sous la République jusqu’aux Gracques; l’auteur y montre que les chevaliers ont conservé à cette époque un grand nombre de privilèges, qu’ils ont continué, pendant longtemps encore, à faire partie des classes dirigeantes, et qu’ils ont joui d’un prestige dont l’attitude d’un Pompée, au début de sa carrière, fait encore foi.’ (S.J. DE LAET in Latomus, 1955, p.328).
€ 35.00
(Antiquarian)