BARRESI, P.,
Province dell'Asia Minore. Costo dei marmi architettura pubblica e committenza.
'L'erma' di Bretschneider, Roma, 2003. 647,LIV,3p. ills.(B&W photographs and line drawings). Original burgundy cloth with dust wrps. Stamp on free endpaper. Nice copy. Requires extra shipping costs: weight including packing from 2 - 5 Kg. ‘Le mot le plus important du titre est celui de ‘marbre’ autour duquel s’articule toute la problématique de l’important volume que P. Barris consacres aux constructions publiques des cités d’Asie mineure de l’époque d’Auguste à celle des Sévères. Le marbre est ici un indice de statut dans une perspective romaine: certes, dans bien des cités, il ne s’agit pas de passer de la brique au marbre, mais du calcaire au marbre ou du marbre blanc au marbre de couleur qui est utilisé en placage ou en éléments isolés (colonnes), à la romaine. L’interrogation de l’auteur porte sur le coût de cette ‘marmorisation’ des centres urbains et sur ceux qui l’ont financé, les commanditaires, qu’ils soient des individus, des cités ou l’empereur. C’est là, dans ces détails précis, dans ces tentatives d’évaluation du coût des édifices, que réside l’apport le plus intéressant du livre, dans une approche chère à la recherche italienne, delle de la ‘committenza’ (…). Après une introduction qui présente l’Asie mineure à l’époque impériale en insistant sur l’héritate de l’époque hellénistique, l’auteur étudie les modalités de la construction publique en Asie mineure, en présentant les sources, les procédures et le rôle de chacun des acteurs qui interviennent de la décision de construire à la réception des travaux”conseil et assemblée, gouverneur de province, architecte responsable de la maîtrise d’oeuvre, commission chargée de la maîtrise d’ouvrage, magistrats organisant l’adjuction des travaux, entrepreneurs… L’analyse des sources épigraphiques (…) permet de s’interroger sur ce qui pousse l’empereur ou une cité à décider la construction d’une édifice, de mettre en relief la rivalité qui règne entre les cités réduites à sublimer dans l’urbanisme leurs désirs hégémoniques. L’étude du vocabulaire conduit à mieux peser le rôle des uns et des autres. (…) En replaçant les constructions dans le temps, P. Barresi dégage de grandes tendances aussi bien dans le genre d’édifices construits de façon préférentielle que dans l’évolution du financement. Il met ainsi bien en lumière le rôle des petits et moyens évergètes qui ne financent qu’une partie d’édifices (…) et montre que les grands évergètes sont en fait l’exception. La part du financement mixte associant public (la cité) et privé (les évergètes) est souvent importante. (…) Un important catalogue commenté qui occupe près de la moitié du livre (p.305-573) présente les constructions province par province, et à l’intérieur de la province d’Asie (…) diocèse par diocèse. (…) Ce catalogue qui a servi de base à l’exposé général sur les constructions et c’est là un instrument utile dont la consultation est facilité par l’existence d’un index des noms de personne, ce qui permet d’y entrer aussi bien géographiquement que prosopographiquement. Un dossier d’illustrations associant plans, élévations, reconstitutions en trois dimensions et photographies complète de façon heureuse le texte qui y renvoie de façon précise.’ (ANNE JACQUEMIN in L’antiquité classique, 2006, pp.589-90). From the library of Prof. Carl Deroux.
€ 275.00
(Antiquarian)